L’ASME a tenu son assemblée générale annuelle à Suèvres, le samedi 26 avril.
Nous revenions auprès de notre moulin Rochechouard pour fêter les 10 ans de la remise en marche de sa roue et de ses mécanismes.
Voici de nombreuses photos illustrant notre réunion du matin et notre promenade de l’après-midi (cliquez ici).
En présence de Mme Annie Bouchard, présidente nationale de la FFAM et de Philippe Lamoureux, nouveau maire de Suèvres, Jean-Pierre Rabier accueillait une partie des 109 adhérents que compte maintenant l’association (représentant 72 moulins à eau !) afin de faire le bilan des activités de l’année écoulée et d’expliquer ses projets pour 2014.
À l’occasion de toutes les réunions auxquelles nous avons participé depuis 4 ans déjà, la relation de notre association avec les interlocuteurs de l’eau (DDT locale, ONEMA locale, syndicats de rivières) s’est bien décrispée, notre action est reconnue et nos adhérents peuvent en tirer profit. Des travaux de restauration de continuité écologique et d’entretien des berges vont être annoncés sur presque toutes les rivières, mais l’inquiétude des propriétaires de moulins demeure, car le sort précis des vannes et déversoirs ne semble pas décidé clairement pour l’instant. « Le cas des ouvrages complexes, donc des moulins, sera vu plus tard », nous dit le SIERAVL pour le bassin du Loir !
On sait que sur les rivières classées 2, des dispositifs de franchissement pour faciliter le transit des poissons seront obligatoires sous 3 ans ! Mais les coûts prévus par les bureaux d’études font frémir, même en tenant compte des aides prévues pour leur financement. Ceci est vrai pour les rivières à fort débit (Loir, Beuvron, Sauldre…). À l’opposé, les moulins situés sur des cours d’eau plus petits, et pourvus de vannes « à guillotine » surtout si elles sont en bon état, ont moins de soucis à se faire, car vannes ouvertes, la continuité écologique est plus facilement assurée, et si travaux il doit y avoir, les montants en seront plus raisonnables.
L’ASME continuera à plaider que lorsque les vannes sont bien manœuvrées aux périodes migratoires, surtout en période de hautes eaux comme nous l’avons constaté depuis 2 ans, les poissons circuleront comme ils l’ont toujours fait, même quand il y avait beaucoup plus d’obstacles sur les rivières qu’aujourd’hui. Des solutions aussi coûteuses ne sont donc pas forcément nécessaires !
Est-ce pour penser à ces alternatives que l’administration se donne le temps de la réflexion ? Possible, mais difficile d’en être totalement convaincu à ce jour…
Dans le doute, nous continuons notre « veille » en attendant les arrêtés préfectoraux de déclaration d’intérêt général et de travaux. La Tronne et surtout le Loir pourraient lancer l’enquête publique avant les vacances.
Après la visite de notre moulin Rochechouard, nous répondions à l’invitation de Monsieur et Madame Jacqmin en nous rendant au château des Forges superbement entretenu. Commencée par une promenade sous les frondaisons du parc du château, la journée se terminait par le pot de l’amitié sur la pierre druidique, devant St Lubin, église particulière du château. L’hommage au patrimoine est aussi une préoccupation de l’ASME.
Un article rédigé par Bernard Fauquembergue, résumant notre journée, est paru dans la Nouvelle République du 30 avril 2014.
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